La purée au Boursin, ou comment pimper un classique du dimanche
Alors, tu sais, chez moi, la purée ça a toujours été un peu le plat « quand j’ai la flemme mais je veux du réconfort ». Un soir, j’ai eu la brillante (ou folle ?) idée de balancer un reste de Boursin dans la casserole. Résultat : toute la famille a débarqué en cuisine, alléchée comme des chiens truffiers. Je crois que c’est la première fois que mon ado a demandé du rab’. Depuis, j’ai un peu perfectionné ma méthode (ou du moins j’essaie… pas toujours avec brio hein) et franchement, je me demande pourquoi on n’y pense pas plus souvent.
Pourquoi j’adore cette version (et toi aussi tu vas craquer)
J’avoue, j’en fais quand j’ai envie d’impressionner sans stresser. Genre, tu reçois et t’as pas envie de passer trois heures aux fourneaux ? Hop, la purée au Boursin ! Ma p’tite famille en raffole parce que c’est ultra crémeux, ça change de la purée « cantine », et puis ça fait toujours son effet à table (même si tu l’as préparée les cheveux en pétard—oui, c’est du vécu). Une fois, j’ai mis trop de lait et c’était limite soupe, mais même là ils ont touillé avec le pain, donc bon, c’est que c’était pas si mal…
Les ingrédients (avec mes bidouillages maison)
- 1 bon kilo de pommes de terre à chair farineuse (type Bintje, mais franchement… la Mona Lisa ça va aussi. Ma grand-mère jurait que le secret c’était la Ratte, mais c’est pas donné !)
- 100 à 120g de Boursin ail & fines herbes (ou nature, ou même celui au poivre… je prends ce qu’il reste parfois)
- Environ 15cl de lait (semi-écrémé ici, mais crème liquide c’est le top quand je veux jouer les chefs)
- 1 grosse noix de beurre (ou pas, si t’as oublié d’en acheter, le Boursin suffit à donner du goût)
- Sel, poivre, muscade selon l’humeur (et la météo, va savoir pourquoi…)

Comment je m’y prends (et où je me plante parfois)
- Pèle les patates, coupe-les en morceaux pas trop gros (plus vite cuit ! J’ai appris ça après plusieurs soirées de galère…)
- Balance-les dans une grande casserole d’eau froide salée. Porte à ébullition et laisse cuire 20-25 min, jusqu’à ce que tu puisses enfoncer une fourchette sans résistance. Si t’es comme moi, c’est là que tu oublies souvent le minuteur, mais bon tant que ça s’écrase, c’est bon.
- Égoutte bien (sinon, purée détrempée… beurk). Remets dans la casserole, laisse un peu sécher à feu très doux 1 ou 2 min. Ça fait la différence !
- Écrase à l’écrase-purée ou à la fourchette (j’ai essayé un jour au mixeur – grosse erreur, collez-vous ça dans la tête : tu obtiens une pâte gluante, rien à voir !)
- Ajoute le beurre (ou pas), puis le Boursin en morceaux, puis le lait bien chaud petit à petit. Là, je goûte toujours, juste histoire de vérifier l’assaisonnement… et parce que c’est trop tentant !
- Sale, poivre, muscade. Goûte encore. En vrai, chez moi ça se termine souvent debout devant la casserole.
Quelques notes sorties du terrain (ma cuisine, quoi)
- J’ai tenté une fois avec du lait froid par flemme d’en chauffer – mauvaise idée, ça fait retomber toute la purée, vraiment !
- Le Boursin, je le laisse à température ambiante avant (sinon, il fait des petits grumeaux un peu bizarres, mais bon c’est pas dramatique non plus…)
- Trop de Boursin tue le Boursin – je l’ai appris à mes dépens ; commence par la moitié, goûte, puis ajuste.

Variantes de la maison (des réussites… et un raté)
- Avec du Boursin échalote/ciboulette : sympa, un poil plus doux.
- Un reste de fromage frais type Madame Loïc : testé, validé.
- Un peu de ciboulette fraîche à la fin, ça fait joli. Ou du persil si c’est tout ce qui traîne.
- J’ai tenté une fois avec des patates douces : bon, c’est pas mal, mais je préfère la version classique (ça fait un peu trop sucré, à mon goût…)
Et côté matos, on fait avec ce qu’on a !
Normalement, il te faut un presse-purée. Mais la fourchette, ça dépanne très bien (j’ai fait ça pendant des années… par contre, adieu la texture hyper lisse). Si t’as un moulin à légumes, c’est la Rolls, mais franchement, je le sors que pour les grandes occasions. Le mixeur : non, vraiment, c’est une fausse bonne idée.

Stockage (mais ici, c’est mission impossible…)
En théorie, tu peux garder la purée 48h au frigo dans une boîte hermétique. En pratique ? Même pas le temps de refroidir chez moi, tout disparaît direct ! Si jamais, pour la réchauffer, un peu de lait chaud, on touille, hop, le tour est joué.
Comment je la sers à la maison
Un classique : avec un bon rôti, ou même des saucisses grillées (eh oui, les soirs de flemme, ça sauve tout le monde). Parfois je fais un petit puits et je verse le jus du plat dedans (nostalgie d’enfance). Mes enfants aiment en refaire des petites quenelles et les passer à la poêle le lendemain (quand il en reste, donc… jamais franchement).
Mes petites leçons persos (apprises à la dure…)
- Une fois j’ai voulu aller vite et zappé l’étape « sécher les patates » : résultat, purée version flotte, pas top. Prends ce temps, ça change tout !
- Je pensais qu’il fallait absolument du lait entier : en fait, le demi-écrémé fait très bien l’affaire. C’est pas la mer à boire.
- Quand tu ajoutes le lait, vas-y mollo, trop d’un coup et ça vire à la soupe (expérience vécue, hein…)
FAQ – Les vraies questions reçues (parfois étonnantes !)
- Peut-on congeler la purée au Boursin ?
- À vrai dire, je trouve qu’elle perd un peu de son moelleux, mais si tu dois, fais-le (en petites portions, c’est mieux). J’ai vu sur Marmiton qu’ils donnent quelques astuces pour ça, tu peux jeter un coup d’œil, ils sont pas mal sur ce point.
- Est-ce que je peux remplacer le Boursin par un autre fromage ?
- Oui ! Perso, j’ai déjà mis du Saint-Morêt, c’est chouette aussi, ou même du chèvre frais (mais là, faut aimer le goût plus fort, hein). Tiens, regarde sur 750g pour d’autres idées.
- Comment éviter la purée collante ?
- Surtout, ne mixe pas ! Et sèche bien les pommes de terre après cuisson. J’ai aussi lu sur cuisine.journaldesfemmes.fr qu’il faut éviter de trop travailler la purée—en vrai c’est pas idiot.
Bon, du coup, la prochaine fois que tu hésites devant un reste de Boursin, pense à cette purée : c’est simple, ça sent bon, et t’auras sûrement des sourires à table, même si tu la sers dans ton plus vieux saladier (je fais ça tout le temps !).
Tiens, petite digression : j’ai remarqué qu’avec un peu de fleur de sel à la fin, ça relève tout (mais c’est peut-être moi qui deviens snob avec l’âge…)
Ingredients
- 1 kg de pommes de terre à chair farineuse
- 150 g de Boursin ail et fines herbes
- 40 g de beurre doux
- 10 cl de lait entier
- 10 cl de crème liquide
- Sel fin, au goût
- Poivre du moulin, au goût
- Ciboulette fraîche ciselée (optionnel)
Instructions
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1Épluchez les pommes de terre et coupez-les en gros morceaux. Rincez-les sous l’eau froide.
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2Faites cuire les pommes de terre dans une grande casserole d’eau bouillante salée pendant 20 à 25 minutes, jusqu’à ce qu’elles soient tendres.
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3Égouttez les pommes de terre puis remettez-les dans la casserole. Écrasez-les à l’aide d’un presse-purée ou d’un moulin à légumes.
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4Ajoutez le beurre, le Boursin, le lait chaud et la crème. Mélangez bien jusqu’à obtenir une purée lisse et onctueuse.
-
5Rectifiez l’assaisonnement avec le sel et le poivre. Servez chaud, parsemé de ciboulette ciselée si désiré.
Approximate Information for One Serving
Nutrition Disclaimers
Number of total servings shown is approximate. Actual number of servings will depend on your preferred portion sizes.
Nutritional values shown are general guidelines and reflect information for 1 serving using the ingredients listed, not including any optional ingredients. Actual macros may vary slightly depending on specific brands and types of ingredients used.
To determine the weight of one serving, prepare the recipe as instructed. Weigh the finished recipe, then divide the weight of the finished recipe (not including the weight of the container the food is in) by the desired number of servings. Result will be the weight of one serving.
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