Mon histoire (presque) gourmande avec cette soupe
Bon, déjà, je confesse : la toute première fois que j’ai tenté la soupe de gnocchis au poulet façon Olive Garden, c’était un soir de pluie où j’avais juste envie de quelque chose de crémeux et doudou, mais sans me prendre la tête à sortir toutes les casseroles de la cuisine. J’avais repéré la légendaire soupe sur internet (oui, je traîne un peu trop sur les blogs culinaires américains…), et franchement, le nom me faisait rêver. Olive Garden, on en parle tout le temps dans les films ricains, alors je me suis dit, pourquoi pas y goûter chez moi ?
La vérité, c’est que la première fois, j’ai presque tout foiré parce que mes gnocchis du commerce ont collé genre un vieux chewing-gum, et j’ai dû gratter la casserole (astuce plus bas !). Mais la magie, c’est que même avec mes petits ratés, tout le monde à la maison a fini par se resservir, et depuis, c’est LE plat que je ressors chaque fois qu’on veut se sentir comme un cocon (ou qu’on a juste froid aux pieds, ce qui arrive souvent ici dans le Nord !).
Pourquoi j’adore faire cette soupe (et pourquoi vous risquez d’y revenir aussi)
En fait, je fais cette soupe quand j’ai envie que la table se remplisse de pots-de-colle. Genre, tout le monde débarque dans la cuisine dès qu’ils sentent l’odeur (ma fille a même arrêté de râler sur les légumes cachés dedans, c’est dire). Je pense que c’est parce que le mélange poulet, crème, herbes et gnocchis dodus, ça fait toujours mouche. Et puis, à vrai dire, si t’as passé une sale journée, rien ne guérit mieux qu’un bol de soupe ultra onctueuse (ou alors c’est juste moi, va savoir). Bon, si ça foire, la vaisselle me console moins, hein.
Les ingrédients (et les plans B testés…)
- 2 blancs de poulet (j’ai déjà utilisé du reste de poulet rôti, ça marche nickel, voire mieux)
- 500 ml de bouillon de volaille (cube du commerce ou fait maison si vous êtes motivé, franchement parfois je fais moitié-moitié)
- 250 ml de crème liquide (ma belle-mère jure que la crème épaisse c’est meilleur, mais je trouve ça lourd)
- 1 oignon (parfois j’ai la flemme, alors j’utilise de l’échalote… ou un mélange…)
- 2 carottes coupées en dés (ou râpées si tu veux aller plus vite, ou même du céleri, mais là faut aimer)
- 2 poignées d’épinards frais (je prends surgelé les soirs de flemme, on est entre nous hein)
- 1 paquet de gnocchis à poêler (oui, ceux du rayon frais, tu peux aussi les faire maison dans tes bons jours, mais j’ai rarement ce courage)
- 1 gousse d’ail (ou une cuillère d’ail en poudre si vraiment t’es pressé)
- Sel, poivre, un peu de thym (j’avoue j’en mets parfois trop, ou pas assez… c’est jamais la même chose, mais c’est pas grave)
- Un filet d’huile d’olive (on peut remplacer par du beurre, mais j’aime bien l’huile… question de goût)
La préparation, étape par étape (et quelques digressions…)
- Commence par faire revenir l’oignon dans l’huile d’olive, à feu moyen. Tu peux ajouter l’ail en même temps pour que ça sente bon toute la maison. (C’est à ce moment-là que je me rends toujours compte que j’ai oublié de sortir les épinards du congélo… classique.)
- Ajoute les carottes (et céleri si t’as envie) et laisse suer tout ce beau monde pendant 5-6 minutes. Pas la peine de touiller tout le temps, mais n’oublie pas comme moi que ça peut attacher vite à ce stade (merci la dernière fois, j’ai compris la leçon).
- Découpe le poulet en petits morceaux (ou effiloche-le si c’est déjà cuit). J’avoue, je goûte toujours un bout à ce moment-là, histoire de vérifier… qualité contrôle, voilà.
- Verse le bouillon, et porte à ébullition. Là, je baisse le feu et je laisse mijoter environ 15 minutes, jusqu’à ce que les carottes soient tendres et que le poulet ait bien pris le goût (surtout si c’était du reste déjà cuit).
- Ajoute la crème, les épinards, et les gnocchis. Remue doucement. Honnêtement, la première fois que j’ai mis les gnocchis, ils sont tous tombés en bloc, j’étais persuadé d’avoir tout raté – mais en fait, ça se défait tout seul après quelques minutes.
- Laisse mijoter à feu doux 5 à 10 minutes, le temps que les gnocchis gonflent et soient bien tendres. C’est là que j’ai tendance à goûter encore… pour « vérifier l’assaisonnement » (c’est mon excuse préférée).
- Rectifie avec du sel, du poivre, du thym, ce qui te fait plaisir. Voilà, c’est prêt !
Quelques notes perso (aka les petites découvertes…)
- Si tu utilises des gnocchis maison, surveille bien la cuisson, sinon ça finit en purée (vécu !).
- Le lendemain, la soupe est encore meilleure, mais il faut rajouter un chouïa d’eau ou de bouillon, sinon c’est presque une purée (ceci dit, c’est bon aussi froid, j’ai testé sans faire exprès un matin…)
- J’ai déjà remplacé les épinards par de la roquette : ça donne un petit goût poivré sympa, mais tout le monde n’a pas aimé (ma mère m’a fait la tête toute la soirée, je vous jure…)

Les versions testées (et une qui m’a fait rigoler…)
- Un jour, j’ai mis des champignons à la place des carottes – c’était super bon mais ça ne ressemblait plus du tout à l’original (mon frère pensait que c’était une blanquette, vraiment!).
- J’ai aussi testé avec des gnocchis à la patate douce – c’est joli, mais un peu trop sucré à mon goût. À refaire seulement si quelqu’un est vraiment fan de sucré-salé.
- Le vrai raté : une fois, j’ai cru malin de mettre des pois chiches… Comment dire, bof, ça n’allait pas du tout. À oublier !
Pas de grand matériel ? Pas grave !
Perso, je fais tout avec une grande casserole (mon faitout IKEA a déjà survécu à tout), mais si t’as pas de cocotte, même une grosse poêle fait l’affaire. J’ai déjà tout fait dans une sauteuse et franchement, ça marche aussi, il faut juste surveiller que ça déborde pas (oui, c’est arrivé… bon, passons).
La conservation (ou pas…)
En théorie, tu peux garder la soupe deux jours au frigo, bien couverte. Mais, entre nous, chez moi elle n’a jamais survécu plus d’un soir. Si jamais tu veux congeler, pense à enlever les gnocchis avant, sinon ils deviennent un peu chewing-gum (testé et, euh, pas approuvé).
Comment je sers cette soupe chez moi
Alors, nous, on la mange souvent avec du pain bien croustillant, genre une baguette tout juste sortie du four (ou, soyons honnêtes, passée au grille-pain parce que j’ai oublié d’aller à la boulangerie). Enfin, si t’as envie d’en faire un vrai repas, ajoute un peu de parmesan râpé au moment de servir – c’est la fête !

Mes conseils appris à la dure (oups…)
- Un jour, j’ai voulu aller trop vite et j’ai mis les gnocchis dès le début… Résultat, de la purée collante, pas top. Attends vraiment la fin, c’est mieux.
- Et aussi : ne surcharge pas la soupe avec plein de légumes différents. J’ai fait ça une fois, c’était joli mais on ne sentait plus le goût du poulet.
- Ah, et ne lésine pas sur le sel, la crème adoucit beaucoup, donc il faut goûter souvent (voire trop…)
Questions qu’on m’a déjà posées (vraies questions, promis)
- Tu utilises quels gnocchis ? Maison ou supermarché ?
Alors… j’adorerais dire maison, mais franchement, les gnocchis frais du commerce font bien le job. Sauf si tu veux vraiment frimer devant la belle-famille ! - On peut remplacer le poulet ?
Ouais, j’ai déjà fait avec du tofu sauté (pour ma pote végé) et c’était pas mal, mais il faut bien l’assaisonner. Et avec du jambon ? Je pense que ça marche aussi, mais jamais testé, si tu essaies dis-moi ! - Ça se réchauffe bien ?
Oui, carrément, mais ajoute un peu de lait ou d’eau si ça a trop épaissi au frigo. - Une version light, c’est possible ?
J’ai déjà remplacé la crème par du lait concentré non sucré, c’est moins riche et ça reste bon (mais, bon, c’est pas pareil, hein). - Un blog ou un site pour d’autres variantes ?
Oui ! Je me suis inspiré de cette version et j’aime aussi zieuter sur CuisineAZ pour des idées de variantes.
Voilà, t’as tout pour te lancer ! (Et si jamais tu rates, pense à moi, j’ai fait bien pire…)
Ingredients
- 2 filets de poulet (environ 300 g), coupés en dés
- 1 paquet de gnocchis de pommes de terre (400 g)
- 1 carotte, coupée en petits dés
- 1 branche de céleri, émincée
- 1 oignon moyen, haché
- 2 gousses d’ail, émincées
- 1 litre de bouillon de volaille
- 200 ml de crème liquide entière
- 100 g de jeunes pousses d’épinards frais
- 2 cuillères à soupe d’huile d’olive
- Sel et poivre du moulin
Instructions
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1Dans une grande casserole, faites chauffer l’huile d’olive à feu moyen. Ajoutez l’oignon, la carotte et le céleri, puis faites revenir 5 minutes jusqu’à ce qu’ils soient tendres.
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2Ajoutez l’ail et les dés de poulet. Faites dorer le poulet pendant 5 minutes en remuant régulièrement.
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3Versez le bouillon de volaille dans la casserole. Portez à ébullition, puis réduisez le feu et laissez mijoter 10 minutes.
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4Ajoutez les gnocchis et poursuivez la cuisson 5 minutes, jusqu’à ce qu’ils remontent à la surface.
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5Incorporez la crème liquide et les épinards. Mélangez et laissez cuire 2 à 3 minutes, jusqu’à ce que les épinards soient fondus. Salez et poivrez selon votre goût.
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6Servez chaud, accompagné de pain croustillant si désiré.
Approximate Information for One Serving
Nutrition Disclaimers
Number of total servings shown is approximate. Actual number of servings will depend on your preferred portion sizes.
Nutritional values shown are general guidelines and reflect information for 1 serving using the ingredients listed, not including any optional ingredients. Actual macros may vary slightly depending on specific brands and types of ingredients used.
To determine the weight of one serving, prepare the recipe as instructed. Weigh the finished recipe, then divide the weight of the finished recipe (not including the weight of the container the food is in) by the desired number of servings. Result will be the weight of one serving.
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